Fiche pratique: les assurances sociales en Suisse
- Le système des 3 piliers en Suisse: de quoi s’agit-il?
- Quelles sont les assurances sociales obligatoires?
- Si vous êtes indépendant ou possédez une société, qui paie les assurances?
Lorsqu’on est salarié, tout un tas de paperasse vient troubler notre esprit. Toutefois, on n’est pas autant stressé lorsqu’il s’agit d’assurances sociales. En effet, ces dernières ne réclament pas notre totale attention. Les cotisations sont ôtées automatiquement de nos fiches de salaire. En revanche, si vous voulez engager des collaborateurs, la situation devient vite plus complexe.
Les employés doivent être couverts (assurance relative aux accidents ou à la maternité, AVS, allocations familiales, etc.). Cette tâche revient à la société, et est obligatoire. N’oublions pas le cas de l’entrepreneur qui travaille en solo. Celui-ci doit aussi se plier aux assurances. Sans ça, il expose sa famille, son business et lui-même à d’innombrables dangers. Dans tous les cas, il faudra opter pour une solution qui couvre tous les besoins (en fonction de l’âge, la profession…).
Pilier N°1: AVS, AI, APG
Le premier pilier en Suisse est constitué de l’AVS, l’AI, et l’APG, qui signifient respectivement assurance vieillesse et survivants, assurance invalidité, et allocations pour perte de gains. L’APG comprend aussi des allocations Amat pour la maternité.
En tant qu’indépendant, on peut penser que ces assurances ne nous concernent pas, mais l’objectif du premier pilier est d’assurer les besoins primordiaux de toute la population. Quelle que soit votre activité, vous devez donc participer à ces cotisations.
L’employé et les salariés partagent le montant des charges sociales. La charge ne pèse pas sur les épaules d’un seul travailleur. En ce qui concerne les indépendants, ils doivent payer le montant total des cotisations. Retenez enfin que le montant à verser dépend du revenu brut.
Pilier N°2: la prévoyance professionnelle
Si le premier pilier s’adresse surtout aux travailleurs actifs, le deuxième le complète en s’intéressant davantage aux plus âgés. Ce pilier complète l’AVS, et le financement de la prévoyance professionnelle suit le même principe que les cotisations précédemment citées. L’employeur et les employés y participeront de façon paritaire.
Au moment adéquat, la somme épargnée peut être considérée comme une rente ou un capital. Contrairement aux principes du premier pilier, cette cotisation n’est pas obligatoire pour les indépendants.
Si vous êtes salarié et souhaitez vous lancer en tant qu’indépendant, il sera alors temps pour vous de vous rapprocher votre caisse de pension. Votre capital sera déduit du montant des sommes économisées. L’indépendant peut toujours cotiser en s’affiliant auprès de l’institution de prévoyance qui lui convient.
Pilier N°3: la prévoyance personnelle
Comme précisé plus haut, le premier pilier est obligatoire pour les salariés et indépendants. Le deuxième, quant à lui, ne s’applique qu’aux salariés et à leur employé. Le troisième pilier, pour sa part, est totalement facultatif.
Bien que beaucoup ne se préoccupent pas forcément de leur retraite, cette période ne laisse pas tous les travailleurs indifférents. Certains veillent toujours à avoir un bon niveau de vie, et ce, quelle que soit la situation à venir.
Vous pouvez décider de conclure un contrat avec une banque, ou avec une compagnie d’assurance, pour assurer vos vieux jours. Ces entreprises proposent plusieurs offres, une d’entre elles saura certainement combler vos besoins. Ce pilier convient bien aux indépendants, et peut leur offrir les avantages du deuxième.
L’assurance accident (LAA)
Cette assurance est destinée aux salariés. Elle nous rappelle les obligations d’une société : couvrir ses employés. L’AA est obligatoire, et couvre tous les frais engendrés par un accident ou une maladie professionnelle. Si la mésaventure n’est pas liée au travail, les frais seront déduits du salaire de l’employé. Les indépendants ne sont pas concernés par l’AA, mais peuvent toujours s’affilier.
L’assurance perte de gain (APG) en cas de maladie
Si vous travaillez seul ou avec des collaborateurs, cette assurance va sans doute attirer votre attention. On ne sait pas quand un changement brusque peut se produire, c’est pourquoi l’AA vous permet de toucher de l’argent en cas de maladie. Si vous êtes l’employeur, l’assurance remboursera les frais engendrés par des employés malades.
L’assurance-chômage (AC)
Il s’agit encore, ici, d’une assurance concernant les salariés. Pour de plus amples informations, renseignez-vous auprès d’une caisse de votre canton. Certaines retenues salariales sont liées aux spécificités cantonales. Notez que les personnes indépendantes ne peuvent pas cotiser à l’AC.
Les sites ci-dessous offrent des informations plus détaillées. Visitez-les pour en savoir plus. Par ailleurs, la brochure « Créer votre entreprise » de la CVCI et la BCV contient des informations essentielles sur l’AC.
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