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Se rémunérer en Suisse : faut-il privilégier le salaire ou les dividendes ?

  • Comparatif des charges sociales : salaire vs dividende
  • Fiscalité : impôt sur le bénéfice et imposition personnelle
  • Exemples chiffrés et cas pratiques
  • Impact sur la prévoyance : AVS, LPP et sécurité sociale
  • Stratégie et conseils pratiques

Lorsqu’une entrepreneuse ou un entrepreneur suisse est propriétaire de sa propre société (SA ou SARL), la question de la rémunération se pose vite : vaut-il mieux augmenter son salaire brut ou préférer une distribution de dividendes et conserver un salaire de base plus modeste ?

L’enjeu est crucial, car chaque formule entraîne des conséquences sur la fiscalité, les charges sociales, la prévoyance (notamment la LPP) et la trésorerie disponible.

Ce thème intéresse tout dirigeant d’entreprise cherchant à tirer le meilleur parti de son activité. Dans le contexte suisse, la législation prévoit différents abattements et mécanismes d’atténuation de la double imposition économique, si bien que le dividende présente un avantage fiscal certain. En contrepartie, les dividendes ne sont pas soumis aux cotisations sociales (AVS/AI, assurance-chômage, 2ᵉ pilier), et ne renforcent pas la protection sociale de l’intéressé.

D’autre part, un salaire plus élevé génère mécaniquement plus de charges, mais alimente la caisse de pension, maximise la future rente AVS (quoique plafonnée) et, par extension, améliore la couverture en cas d’invalidité, d’accident, etc.

L’objectif d’Entreprendre.ch dans cet article est de proposer une analyse complète de ce dilemme, à la fois en termes de chiffres, de règles fiscales et de stratégie de rémunération à long terme.

Nous verrons notamment :

  • Comment fonctionnent les cotisations sociales et la fiscalité pour un salaire supplémentaire ;
  • Pourquoi les dividendes sont fiscalement avantagés grâce à l’imposition partielle des participations qualifiées, mais n’apportent aucune cotisation sociale ;
  • Comment arbitrer entre plus de salaire et plus de dividendes selon la situation (jeune entrepreneur voulant cotiser davantage au 2ᵉ pilier, ou dirigeant cherchant surtout à optimiser ses liquidités) ;
  • Les éventuels mécanismes anti-abus (par exemple la requalification d’un dividende en salaire trop bas, ou l’obligation de conserver un certain équilibre).

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Pourquoi devoir choisir entre dividende et salaire ?

Lorsqu’une personne est salariée dans sa propre entreprise (SA ou SARL), deux canaux de rémunération principaux s’offrent à elle :

La plupart des entrepreneurs en Suisse s’octroient un salaire de base cohérent avec le marché, couvrant leurs besoins et assurant une affiliation standard aux assurances sociales (AVS, LPP, etc.). Au-delà d’un certain seuil de bénéfice, la société peut choisir de bonifier le salaire ou de verser des dividendes. L’objectif général est de minimiser la charge fiscale globale, sans négliger la prévoyance.

Cette décision n’est pas purement arithmétique : un dirigeant pourrait estimer qu’il souhaite limiter ses cotisations sociales s’il a déjà atteint une certaine couverture. À l’inverse, si l’on veut maximiser les droits de retraite, la part en salaire doit être rehaussée. D’où l’importance de bien connaître la mécanique d’imposition et l’impact sur la prévoyance.

Pour plus d’informations, vous pouvez également consulter notre vidéo dédiée sur le sujet.

Les mécanismes de charges sociales : salaire vs dividende

Les charges sociales représentent un coût significatif pour les entreprises et les entrepreneurs.

Salaire et cotisations AVS/AI/APG, ALV, LPP

Un salaire supplémentaire, disons 50’000.- CHF, entraîne :

  • Cotisations AVS/AI/APG : ~10,6 % du brut total, réparti moitié-moitié entre employeur et employé (5,3 % chacun).
  • Assurance-chômage (ALV) : ~2,2 % jusqu’au plafond de 148’200.- CHF de salaire annuel également partagé employeur/employé.
  • Allocations familiales : taux variable, souvent 1–3 % à la charge de l’employeur, ou inclus dans les charges cantonales.
  • Assurance accident non professionnel : si le salarié dépasse 8h/semaine, l’employeur doit payer la prime pour la partie non professionnelle.
  • 2ᵉ pilier (LPP) : le salaire additionnel augmente la base cotisable. Les taux LPP varient selon l’âge (par ex. ~15 % entre 35 et 45 ans, partagée 50–50), et peuvent aller plus haut en surobligatoire ou si la société a un plan plus généreux.

Concrètement, sur 50’000.- CHF de salaire brut additionnel, la société pourrait débourser 7’000.- CHF à 7’500.- CHF de charges patronales, tandis que le salarié verrait 6–8 % de déduction sur ce brut, ne touchant en net qu’environ 46’000–47’000.- CHF (avant impôt sur le revenu) mais engrangeant un renfort de prévoyance dans la LPP (peut-être 7’500.- CHF au total, dont la moitié payée par l’employeur).

Cet argent est “bloqué” jusqu’à la retraite ou un événement spécifique (acquisition d’un logement, etc.), mais ne disparaît pas : c’est de l’épargne gérée par la caisse de pension.

Dividendes exonérés de cotisations

À la différence du salaire, un dividende n’est pas soumis à l’AVS ni à l’ALV ni à la LPP.

En clair, si la société verse 50’000.- CHF sous forme de dividende, aucune charge sociale n’est prélevée, ce qui représente immédiatement plusieurs milliers de francs de charges “économisées”. De plus, pour la personne, c’est un revenu qui n’augmente pas sa base pour la rente future, ni pour les prestations chômage ou invalidité, etc.

Il existe cependant un dispositif anti-abus dans le système suisse : si la rémunération (salaire) est jugée trop faible par rapport à la fonction assumée dans l’entreprise, l’AVS peut requalifier une partie du dividende en salaire soumis à cotisations. On prend notamment comme indicateur la proportion du dividende par rapport à la valeur fiscale de la société, ou on compare le salaire du dirigeant avec les salaires usuels du marché pour un poste similaire.

Les caisses AVS ont déjà procédé à des redressements lorsque le dirigeant s’octroyait, par exemple, 40’000.- CHF de salaire et 300’000.- CHF de dividendes, ce qui semble disproportionné. L’idée est que la rémunération principale d’un gérant doit être traitée comme un salaire, et que le dividende reste un complément lié au capital investi.

Impôt sur le bénéfice de l’entreprise et impôt sur le revenu

Le traitement fiscal du salaire et du dividende est très différent, il est important de trouver le bon équilibre pour optimiser la charge fiscale globale.

Impôt société : salaire déductible, dividende non déductible

Le salaire que se verse un dirigeant constitue une dépense pour la société, donc réduit d’autant le bénéfice imposable. Si le bénéfice est de 50’000.- CHF, mais que l’on transfère tout en “salaire additionnel”, il ne reste plus de bénéfice imposé à la société. Cette économie d’impôt sur le bénéfice (environ 14–20 % selon le canton) vient partiellement compenser les cotisations sociales patronales dues sur ce salaire.

En revanche, si on laisse le bénéfice et on le distribue en dividende, la société doit d’abord payer l’impôt sur le bénéfice. Pour un bénéfice de 50’000.- CHF, la société réglerait peut-être 7’000.- CHF si l’on suppose un taux de ~14 %. Cela laisse 43’000.- CHF distribuables, qui deviennent un dividende brut. Le dividende en soi n’est pas déductible du résultat, d’où cette imposition préalable.

Impôt sur le revenu de l’associé

Le salaire est imposé entièrement comme revenu du travail, au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Par exemple, si vous êtes déjà dans une tranche marginale vers 30 %, sur 50’000.- CHF additionnels, vous paierez ~15’000.- CHF d’impôt supplémentaire, sans compter les cotisations sociales salariales.

Le dividende jouit d’un abattement : seuls 50–70 % du montant sont imposés. Le taux dépend du canton et des règles fédérales (70 % imposable à l’IFD si participation ≥10 %).

Par exemple : dans un canton appliquant un abattement de 30 %, 70 % du dividende est taxable. Sur 50’000.- CHF, 35’000.- CHF seront imposés, à 30 % de taux marginal, soit ~10’500.- CHF d’impôt (au lieu de 15’000.- CHF). On voit une économie d’environ 4’500.- CHF en faveur du dividende, sur l’impôt sur le revenu pur.

De plus, lors du paiement du dividende, l’entreprise est tenue de retenir 35 % d’impôt anticipé, versé à l’AFC. L’actionnaire perçoit donc dans un premier temps 65 % du dividende. Mais s’il déclare correctement ce dividende, il récupère cet impôt anticipé en crédit d’impôt, payant in fine l’impôt sur le revenu ordinaire (avec abattement) sur la distribution.

Imposition de la fortune

Un dividende perçu finit dans la fortune privée de l’actionnaire, ce qui accroît l’assiette de l’impôt sur la fortune. Tandis que si le bénéfice reste au sein de la société, il peut se transformer en réserves, ce qui rehausse la valeur de la participation au capital, et figure donc également dans l’impôt sur la fortune de l’associé.

Quoi qu’il arrive, ce capital se retrouve imposé d’une manière ou d’une autre, à la différence près que l’avoir LPP (cotisé via un salaire plus important) est exonéré de l’impôt sur la fortune, tant qu’il reste dans la caisse de pension.

Ainsi, un dirigeant qui préfère se verser plus de salaire augmente son 2ᵉ pilier exonéré de fortune, alors qu’un dirigeant qui prend un dividende se retrouve avec une fortune imposable plus élevée en privé (sauf s’il la place dans d’autres produits exonérés, mais c’est rare).

Exemples chiffrés pour mieux comprendre

La vidéo ci-dessous vous présente un exemple chiffré clair sur le choix entre salaire et dividende :

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Impact sur la prévoyance professionnelle et la sécurité sociale

Le choix entre salaire et dividende ne se limite pas à une question fiscale : il influence aussi la prévoyance du dirigeant.

Contribution LPP et rachat possible

Pour beaucoup, la question se résume à “si je prends tout en dividende, je ne cotise pas sur ce montant”. Cela signifie que votre avoir LPP ne se gonfle pas, vos prestations en cas d’invalidité, de décès ou de retraite ne s’améliorent pas, etc. Il est vrai que la rente AVS est plafonnée, donc même si votre salaire augmente, la rente AVS ne croît pas indéfiniment.

Mais la LPP n’est pas plafonnée si votre plan de prévoyance est surobligatoire. Un salaire de 150’000.- CHF plutôt que 100k peut s’accompagner de cotisations LPP de 15’000–20’000.- CHF par an, la moitié payée par l’employeur, la moitié déduite du brut.

À la fin, c’est une épargne qui échappe à l’impôt sur la fortune et qu’on peut racheter pour optimiser la fiscalité.

Rente AVS et indemnités de chômage

La rente AVS maximale se situe autour de ~2’450.- CHF par mois (pour une carrière complète). Le fait de gagner 150’000.- CHF plutôt que 100’000.- CHF n’a guère d’effet sur la rente AVS après un certain seuil. En revanche, s’il y a un trou de cotisation ou un changement dans le plan de préretraite, cela peut se discuter.

Côté chômage, un actionnaire majoritaire n’a généralement pas droit aux indemnités ou c’est très réduit, car on estime qu’il contrôle la société et ne peut pas être “licencié” vraiment. Donc la question du salaire vs dividende pour l’ALV est moins déterminante, sauf pour un co-actionnaire minoritaire.

Approche long terme vs court terme

  • Court terme : un dividende rapporte plus de cash net immédiatement.
  • Long terme : un salaire supplémentaire apporte un renforcement social, plus d’épargne pension, donc plus de stabilité future.
  • Requalification : si le salaire devient anormalement bas, l’AVS ou l’administration pourrait requalifier.

Stratégie de répartition optimale : conseils pratiques

Il n’existe pas de réponse unique : la bonne répartition dépend des objectifs du dirigeant, de son âge, de sa situation familiale et de la rentabilité de son entreprise. Un mix bien calibré entre salaire et dividende permet souvent d’optimiser à la fois la fiscalité et la prévoyance.

1. Ne pas minimiser excessivement le salaire

Les caisses AVS suisses s’attendent à ce qu’un dirigeant reçoive une rémunération de base cohérente avec ses responsabilités, l’activité de l’entreprise et les salaires pratiqués dans la branche. Un “montage” consistant à s’octroyer un salaire de ~30’000.- CHF et 150’000.- CHF en dividende attire l’attention.

Souvent, on recommande de fixer un salaire “de marché” pour le poste. En outre, un salaire trop bas nuit au 2ᵉ pilier et, en cas de maladie prolongée, l’assurance perte de gain se base aussi sur le salaire.

2. Déterminer un niveau “confortable” de salaire

Un dirigeant peut viser un salaire “confortable”, qui couvre les dépenses personnelles et cotisations sociales. À partir du moment où la société dégage des bénéfices supplémentaires, on peut songer au dividende comme un complément.

Cela limite la base imposable en amont (grâce à l’impôt société plus bas) et profite de l’abattement sur les dividendes.

3. Exploiter la LPP et les rachats

Si l’on maintient un salaire suffisamment haut pour ouvrir droit à des rachats dans la caisse de pension, on peut ensuite injecter du capital dans la LPP, ce qui est déductible du revenu imposable.

C’est une manière d’arbitrer : au lieu de s’augmenter régulièrement, on peut prendre un salaire stable, récolter des dividendes et, au moment opportun, effectuer un rachat LPP pour réduire massivement l’impôt sur le revenu l’année du rachat, tout en bonifiant ses prestations de retraite.

4. Tenir compte du taux marginal d’impôt personnel

Pour un actionnaire en “haut de barème” (disons 35–40 % de marginal), le dividende (avec imposition partielle) s’avère très intéressant. L’écart est moins marqué si le dirigeant n’est que faiblement imposé. Les cantons à taux ISoc bas et barème personnes physiques élevés renforcent l’intérêt du dividende.

En revanche, si un dirigeant n’est pas très imposé (par exemple, un canton ou une situation familiale favorable), un salaire supplémentaire n’engendre pas tant d’impôt en plus, et offre plus de protection sociale.

5. Ajuster la stratégie au moment de la vie

  • Jeune entrepreneur : souvent, le besoin de sécurité (invalidité, rentes famille) peut conduire à privilégier un salaire plus élevé, donc plus de cotisations.
  • Proches de la retraite : certains préfèrent miser sur le dividende, à moins qu’ils souhaitent remplir leur potentiel de rachat LPP pour abaisser l’impôt sur quelques années.
  • Objectif de vente : un dirigeant voulant vendre l’entreprise dans 2 ans pourrait préférer afficher un bénéfice plus élevé, augmentant la valeur de la société aux yeux d’un repreneur, puis se verser un dividende final après la vente.

Que vous soyez basé à Genève, Lausanne ou dans un autre canton, notre fiduciaire vous guide à chaque étape pour maximiser vos avantages fiscaux et assurer la pérennité de votre société.

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Limitations et précautions

Il est essentiel de respecter un équilibre raisonnable entre salaire et dividende pour éviter les redressements.

1. Ne pas oublier l’impôt anticipé

Même si ce n’est pas un coût final, un dividende déclenche un versement immédiat de 35 % à l’AFC, que l’entrepreneur récupère plus tard en déclarant. Il faut donc supporter ce “décalage de trésorerie” provisoire. Sur 50’000.- CHF, c’est 17’500.- CHF bloqués quelque temps.

2. Éviter l’abus

Comme évoqué, un trop grand dividende par rapport au salaire, ou un salaire trop faible, peut être requalifié. L’AVS se fonde notamment sur le ratio dividende / capital social et sur la comparaison sectorielle. Mieux vaut rester dans des proportions raisonnables : un salaire correct (disons, ~80’000–120’000.- CHF si c’est cohérent) et un dividende si l’on a un bénéfice excédentaire.

3. Cas de figure hors-norme

Pour des salaires très élevés (300’000.- CHF, 400’000.- CHF +), il y a parfois une seconde cotisation ALV de 1 % sur la partie excédant ~148’000.- CHF. Dans un tel cas, la charge patronale + salariale devient significative, ce qui encourage le dirigeant à préférer le dividende.

Aussi, pour les “start-up” en phase d’investissement, il se peut qu’on ne distribue rien en dividende mais qu’on conserve la trésorerie, ce qui est un autre débat.

4. Changement de forme juridique

Rappelons que cette discussion vaut pour ceux dont l’entreprise est déjà une personne morale (SA ou SARL). Les indépendants en raison individuelle n’ont pas le choix : tout le bénéfice est imposé comme revenu. Un indépendant peut envisager de passer en SARL (ou SA) précisément pour pouvoir arbitrer salaire / dividende.

Cela suppose un certain niveau de rentabilité et un changement légal.

Conclusion : vers un équilibre entre salaire et dividende

Pour la majorité des entrepreneurs suisses, le scénario mixte (un salaire convenable, complété par un dividende) constitue l’équilibre le plus courant.

Le dividende permet une optimisation fiscale intéressante, mais n’améliore pas la couverture sociale. Le salaire, au contraire, assure la constitution d’une prévoyance solide, mais se trouve plus lourdement imposé (charges et IR).

Selon la phase de l’entreprise et le profil personnel (âge, projets, état de santé, etc.), la pondération peut fluctuer. Les écarts réels, une fois tout pris en compte (impôt sur le bénéfice, abattement sur dividende, cotisations LPP), restent souvent modestes, ce qui laisse penser que la décision doit se baser autant sur la sécurité à long terme que sur un pur calcul fiscal.

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FAQ – Salaire ou dividende en Suisse

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Salaire ou dividende en Suisse : quelle option est la plus avantageuse fiscalement ?

Le dividende bénéficie d’un abattement fiscal (30 à 50 % d’imposition partielle si l’actionnaire détient au moins 10 % du capital), tandis que le salaire est entièrement imposé comme revenu. Toutefois, le salaire réduit le bénéfice imposable de l’entreprise, contrairement au dividende qui est soumis à l’impôt sur le bénéfice avant distribution.

Les dividendes sont-ils soumis aux cotisations sociales en Suisse ?

Non, les dividendes ne sont pas soumis aux cotisations AVS, LPP ou assurance-chômage. Cela permet d’économiser ces charges, mais en contrepartie, cela n’alimente pas la prévoyance vieillesse ni les prestations sociales. Un équilibre avec un salaire adapté est donc recommandé pour éviter une requalification par l’AVS.

Comment l’AVS contrôle-t-elle la répartition entre salaire et dividende ?

L’AVS peut requalifier une partie des dividendes en salaire si elle estime que la rémunération salariale est anormalement basse par rapport aux fonctions du dirigeant et aux pratiques du marché. Cela entraîne un redressement avec paiement des cotisations sociales sur la part requalifiée.

Quel est l’impact du choix salaire/dividende sur la prévoyance en Suisse ?

Le salaire permet de cotiser à la LPP et à l’AVS, garantissant une meilleure rente de retraite et une protection en cas d’invalidité ou de décès. À l’inverse, les dividendes n’améliorent pas ces prestations, mais offrent une liquidité immédiate. Un dirigeant proche de la retraite pourrait privilégier le salaire pour optimiser ses rachats LPP et réduire son imposition.

Quelle stratégie adopter pour une rémunération optimale en tant que dirigeant d’entreprise ?

Un équilibre entre salaire et dividende est souvent la meilleure approche : un salaire suffisant pour couvrir les besoins et cotiser aux assurances sociales, complété par un dividende lorsque les bénéfices le permettent. Il est aussi judicieux de planifier sa rémunération en fonction de son taux marginal d’imposition et de ses objectifs de prévoyance.

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Romain Prieur

Romain est un des trois fondateurs de entreprendre.ch. Il est également expert-comptable diplômé en Suisse et fondateur de la Fiduciaire Karpeo à Genève et Lausanne. Romain conseille au quotidien les entrepreneurs et ceux qui souhaitent le devenir. Il est aussi chargé de cours pour la spécialité entrepreneuriat de l’Ecole Crea et au sein de l’organisation des experts-comptables suisses ExpertSuisse.